Pélargoniums toi-même !

Ohlala ! Ils ont vraiment une pauvre mine les pélargoniums à la sortie de l’hiver.

Une petite séance de rempotage s’imposait à l’approche des saints de glaces.
Je n’ai jamais été un fan des pélargoniums, je trouve que ça fait « mémère », surtout en grosses potées "dégoulinantes" (oui j'exagère à peine...). Mais ils m’ont souvent permis d’apporter une petite touche de couleur placés isolement en pots, dans des endroits qui en manquait cruellement (de couleur).

On commence par enlever toutes les branches sèches. On y va franco au sécateur.
Et vas-y que je t’enlève la vieille terre ;
Que je te remplace tout ça par un beau mélange bien frais de terreau/lombricompost.
Un petit paillis de pozzolane sur tout ça, et hop on arrose.
C’est reparti pour un tour. Encore quelques semaines, un peu d'engrais, et de belles fleurs rouges apparaitrons pour nous accompagner jusqu'à l'automne.

En voyant ces photos je me dis que je ne vais pas pouvoir me dispenser d'un bon nettoyage des pots...

Un mini bougainvillier s'est mêlé à notre petit rempotage de printemps :  A vous de la retrouver ;-)

Tressage d'osier pour jardiniers

Ce week-end encore, un gros coup de cœur en passant devant le stand de vannerie de la Marie-Jo Maraquin.
Une magnifique réalisation en osier.
Gracieuse et épurée.


http://www.mariejo-vannerie.fr/

...et dimanche ma petite jardinière m'a donné un coup de main pour planter les Dahlias :-)

La Ronde des jardins 2013

Petite ballade matinale ce week-end au salon des plantes d’Évreux au Domaine de Trangis.

Avec ma grande-petite, nous avons arpenté les allées au milieu d'une soixantaine d'exposants. Entrée gratuite et des plantes à prix doux, dans un cadre agréable et sous le soleil.

 
Contrairement à la semaine dernière, nous avons rapporté de nombreuses plantes vivaces.
Comme s'il n'y en avait pas déjà assez chez nous...
"Oh celle-ci elle est mignonne"
"elle irait si bien avec celle-là"
"oh là ils les vendent par 10, c'est pas cher"
'waouuuu, cette variété je l'ai pas encore"
"ah celle-ci je l'ai déjà, mais par trois ça sera plus joli"
.... enfin bref, on a toujours un bon prétexte pour ne pas revenir les mains vides.

Des Echinaeas supplémentaires pour compléter les boutures faites cette année ; quelques Aster, Sauge et Pimprenelles pour diversifier les variétés. De la Verveine de Buenos Aires que j'adore, si légère sur ces longues tiges, malheureusement peu rustique dans nos contrées aux hivers froids. Un petit trio de Sedums qui n'en finissent pas de me séduire par leur diversité de tailles, coloris et floraisons.

Echinacea Purpurea

Aster Alpinus

 

Eryngium Planum    /      Salvia Nemorosa Negra       /       Aster Pink Star

 

Sanguisorba officinalis Fanna (Pimprenelle)

 

Verveine de Buenos Aires (Verbena bonariensis)

Sedum Cape Blanco

Sedum Album Coral Carpet

Sedum Acre Aurea

Saxifraga

Nous reviendrons l'année prochaine...

Lombricompostage avec nos "coucous"

Pour nos déchets ménagers, nous avons également un petit lombricomposteur.

Notre Vermicomposteur

Les vers font très bien leur boulot. Nous l'alimentons une ou deux fois par semaine en matière organique avec certains restes de fruits et légumes et du carton pour la matière carbonée, parfois devant les yeux dégoutés ou ahuris de nos visiteurs.
Aucune Odeur ne s'en dégage ; dans le cas contraire c'est qu'il y a un problème. Le lombricompost doit sentir légèrement le sous-bois.

Tapis d'humidification

Nous récoltons un bac plein environ tout les 3 mois.

Vermicompost mûr

Là encore, comme pour le compost du jardin, le plus dur est au moment de la récolte : séparer les lombrics du compost n'est pas toujours une mince affaire.
En théorie les vers n'aiment pas la lumière et se réfugient vers le bas, dans le bac inférieur. cela reste très théorique. Dans la pratique, il faut s'armer de patience en enlevant la couche supérieure et s'y reprendre à plusieurs fois, et finir par trier à la main.

Vers et Lombricompost

Notre grande-petite les appelle les "coucous" parce que depuis qu'elle est toute petite nous leur disons toujours "coucou" lorsque nous ouvrons le bac. Désormais elle participe et leur donne à manger. Encore quelques mois et sa petite sœur viendra nous donner un coup de main.

Déchets frais et cartons

Déchets verts chez les poussins.

Il était temps de vider les bacs à compost, d'abord pour amender le potager et ensuite pour faire de la place aux "déchets verts" de cette année.

Nous disposons de 2 composteurs en plastique dans le jardin, un près de la maison et l’autre au fonds du jardin, et aussi d’un grand tas de compost à l’air libre. Et tout ce qui ne se composte pas trop (mauvaises herbes, lierre etc) ou qui ne sert pas au paillage fini dans les bacs à déchets verts de la Communauté de communes.
Pour mémoire, brûler des déchets verts est strictement interdit (Circulaire du 18 novembre 2011 relative à l’interdiction du brûlage à l’air libre des déchet verts). Les surplus de déchets peuvent être apportés directement en déchetterie mais je n'ai encore jamais eu à le faire. En effet, je passe au broyeur les branches jusqu'à 3-4cm pour faire du BRF, les branches plus grosses finissent dans le grand tas de compost à ciel ouvert même s'il faudra sans doute plusieurs mois ou années pour leur décomposition.

Une larve de cétoine

Le plus dur dans la récolte du compost mûr c'est la collecte des larves de cétoines dorées. Il ne faut pas les détruire, elles participent à sa décomposition. A ne pas confondre avec des larves de hannetons. D'abord parce que la larve du hanneton ne fréquente pas les composts, ensuite parce qu'elle a une grosse tête et un petit abdomen, alors que la larve de Cétoine c’est l'inverse. Autre signe qui ne trompe pas, mes larves se déplacent en rampant sur le dos, malgré leur petites pattes, contrairement au hanneton. Pas de doute possible.

Cétoines vs Hannetons

Une belle récolte de larves dans le premier composteur : une bonne cinquantaine qui y retourneront pour continuer leur travail et terminer leur croissance pour devenir de beaux coléoptères.

Côté compost, la récolte est assez décevante. Un tiers seulement du composteur alors qu'il était quasiment plein en octobre. Le mélange feuilles mortes, herbes, tontes de gazons, orties, consoude et carton a considérablement réduit de volume. Heureusement le 2ème composteur est bien rempli.

Avant : Consoude Bocking 14 et Orties

Après : notre compost 2012-2013 

Rouge et Noir au Château de la Roche-Guyon

Petit tour ce week-end dans le Val d'Oise avec ma grande-bébé pour la 5ème édition de Plantes, Plaisirs, Passions.
http://www.plantesplaisirspassions.com/

Une belle journée des plantes dans un cadre bucolique et historique avec de nombreux exposants de qualité

Également de petites expos d'artistes. Notamment des portraits tirés du livre de Joëlle Dollé http://www.deslegumesetdeshommes.fr/fr/

De belles plantes mais pas de gros coup de cœur. Le plein de vivaces et de graminées ayant déjà été fait chez nous au tout début du printemps. Même pas encore eu le temps de tout planter. Nous avons faillit revenir bredouille. Et revenir d'une journée des plantes sans plantes, c'est triste...
Heureusement, dès notre arrivée j'avais craqué pour une fleur géante d'1m50 en fer sur le stand d'Arman Depontieux, et elle nous attendait sagement à notre sortie.

On dirait qu'elle a été faite pour être dans le jardin de nos poussins.

Une petite touche impressionniste

Le printemps est la période de l'année favorable aux compositions impressionnistes.
Une explosion de couleurs, qui se mélangent, se juxtaposent et se mettent mutuellement en valeur.
Notre jardin se transforme en un magnifique festival pictural de lilas, renoncules dorées et myosotis.

Adventices de printemps.

Vouloir un jardin plus "naturel" ne veux pas dire se laisser envahir et déborder par des "mauvaises herbes" sans réagir. A force d'efforts, années après années, et par arrachage manuel uniquement, les adventices reculent dans notre jardin.
Les mauvaises herbes n'existent pas à proprement parler, mais certaines plantes sont très envahissantes et mieux vaut réagir.
Tout est question de mesure et de choix : les ronces par exemple, n'ont pas d'utilité au jardin, alors qu'on peut trouver les boutons d'or très jolis.
Le travail consiste donc surtout à sécuriser le jardin en supprimant les plantes dangereuses pour les enfants notamment, et ensuite à supprimer celles qui peuvent être esthétiques mais qui deviennent trop envahissantes.

Ce week-end petite séance de rafraichissement des plates-bandes d'Iris qu'on ne distinguait plus, histoire de les mettre en valeur juste avant leur prochaine floraison.

  

Petit florilège des plantes trouvées au milieu des Iris :

La Chélidoine ou Grande Éclaire (herbe aux verrues) aux jolies fleurs jaunes, et très caractéristique avec sa sève latex jaune.

Le Gaillet-gratteron, une vraie plaie. Longue tige rugueuse envahissant les autres plantes. Reconnaissable très facilement car colle aux vêtements.

Le lamier blanc qui ressemble beaucoup à l'ortie. Caractérisé par ses fleurs blanches. Non urticant.

L'ortie, une plante magique injustement détestée. Nous aurons certainement l'occasion d'en reparler de façon élogieuse. Ne comptez pas sur moi pour en dire du mal.

La renoncule bulbeuse ou bouton d'or qui adore se loger en bordure et entre les pierres. A surveiller et maitriser sinon peut se révéler envahissante.